Faire le bon choix quand on est dans l’incertitude
Lorsque le doute mine le mental et que l’on se sent dans l’impasse, il y a mieux à faire que demander conseil autour de soi. Pour retrouver du discernement, commençons par écouter notre désir, cette petite musique intime, capable de guider notre existence.
Etude de cas
Je vis une situation professionnelle délicate où je suis engagé dans une relation compliquée, et je ne parviens plus à y voir clair, à me faire mon opinion. Impossible de dire ce que je veux vraiment. Et je capte, dans ce que l’on me dit, des messages contradictoires qui ne font que renforcer mon sentiment de confusion. Comment revenir à cette voix intérieure que l’on appelle ressenti, désir ou intuition ?
Les obstacles à la confiance en soi
Malgré les avantages de la confiance en soi, il existe de nombreux obstacles qui peuvent entraver son développement. Tout d’abord, il peut être difficile de sortir de sa zone de confort et de faire face à des situations nouvelles ou inconnues. De plus, les expériences passées négatives peuvent laisser des cicatrices émotionnelles et affecter la confiance en soi. Enfin, les influences négatives de l’environnement social et culturel peuvent également avoir un impact sur la confiance en soi.
La mécanique qui nourrit la confusion
A l’origine de ce qui perturbe nos radars, brouille les pistes de ce que l’on souhaite pour nous, il y a presque toujours notre éducation. Car si c’est elle qui nous apprend à domestiquer nos pulsions, à attendre notre tour pour obtenir satisfaction, et donc à faire avec la frustration et avec les autres, c’est elle aussi qui nous enjoint, une fois adulte, à refouler notre singularité, à oublier notre point de vue. Et c’est elle encore qui, souvent, nous suggère d’emprunter les autoroutes de la pensée, plutôt que les chemins de traverse qui permettent pourtant des choix moins standardisés. Enlever le sable dans nos yeux pour y voir plus clair, c’est donc savoir se défaire, au moins un peu, du vernis éducatif qui recouvre notre savoir oublié sur nous.
La fausse bonne idée
Croire dur comme fer que la fameuse liste des “pour” et des “contre” apporte la solution à ton dilemme ou ton aveuglement. Ce type d’exercice est souvent vain pour aider à choisir, sauf à le pratiquer dans la perspective de s’en débarrasser, c’est-à-dire en notant finalement tout ce qui ne relève pas de soi, mais presque systématiquement des convenances, des avis, des conseils entendus ici et là. Une fois cela posé, il y a néanmoins à revenir à son propre désir.
Les 3 pistes de réflexion
- D’abord cesser de penser que douter en se sentant pétris de contradictions est le signe d’un sérieux problème. Nos hésitations, Sigmund Freud les appelle “conflits psychiques” et, pour lui, ceux-ci constituent justement la marque d’un sujet plutôt sain d’esprit. Etre partagé entre la voie de la raison et celle du cœur, peser le pour et le contre, devoir composer avec une certaine part de doute plutôt qu’avec des certitudes … Rien de plus normal pour un être humain, et cela à tout âge. Pourquoi ? Parce que, contrairement à notre volonté que l’on peut contraindre, notre désir circule en douce entre les mots, entre les lignes, sans que l’on ne sache jamais bien comment l’attraper
- D’où ce rappel : pour sortir de l’incertitude, inutile de collectionner les avis des uns et des autres. C’est au murmure ténu de notre désir singulier qu’il faut être attentif, quand bien même d’autres voix hurlent pour essayer de le recouvrir. Celle qui émane du surmoi, cette instance psychique morale, héritière de l’autorité parentale, par exemple. Ou celles que constituent les injonctions sociales, amicales, familiales, culturelles … Dans ce brouhaha, pas aisé du tout de s’entendre soi. Néanmoins, pour faire baisser le volume des voix qui nous parasitent, qu’elles viennent de l’extérieur ou qu’on les ait intériorisées, pas d’autres choix que de faire silence et de montrer de la patience.
- N’oublions pas : une première piste pour permettre d’entendre notre petite musique consiste de revenir au cœur de ce qui fait notre doute. Dans le fond, qu’est ce qui bloque : la peur de prendre un risque ? Celle de se tromper ? La crainte de regretter ? Quoi qu’il en soit, une bonne idée est ensuite de se demander : “Au-delà de cette difficulté, quelle est l’option qui me rendrait plut vivant ?” Enfin, relève ce qui te fait signe lorsque tu t’entends dire : “En fait, je le sens bien ! “ ou “Incapable de dire pourquoi, mais vraiment je ne le sens pas !” C’est, en effet, par ce canal-ci, aussi, que passent l’intuition et le désir.
J’espère t’avoir aider pour faire le bon choix même dans l’incertitude. Partage-le si tu as aimé mon article afin d’impacter plus de personnes qui ont besoin de notre aide.
Excellente journée
XOXO 
Tiana
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